Historique de la Lyre du Plessis-Robinson

Extrait d’un journal municipal des années 50 :

« Qu’est-ce donc que la « Lyre » ? La Lyre, c’est le souffle même de Robinson, c’est son esprit, c’est son âme !

Peut-on concevoir les coteaux de Robinson dans un silence triste et opprimant ? Certes non. Robinson, c’est la gaieté, c’est la joie. Chaque jour est jour de fête à Robinson. Et il n’est de fête sans musique. A tout moment, il faut que les échos sonores d’une fanfare retentissent dans les bois de Robinson. »

C’est une idée qui inspira nos concitoyens en 1927 lorsqu’ils fondèrent la Lyre sous l’égide de leur maire, M. Delassue, qui a bien voulu rester son Président d’Honneur. C’est cette même idée qui s’imposa à un certain nombre de vieux musiciens de la Société, en août 1944, lorsqu’ils se regroupèrent, pour faire de la Lyre du Plessis Robinson, la première des fanfares de la Libération. Et plus d’un parisien, accouru étonné, a conservé le souvenir de cette formidable retraite aux flambeaux du jour de la Victoire, dont la Lyre, juchée sur la benne à ordure municipale, avait pris la tête, suivie de 10 000 habitants du pays, constituant un défilé d’une ampleur qu’on ne reverra probablement plus jamais à Robinson !

Tout ceci, c’est le passé; mais la Lyre est tournée vers l’avenir. Sous la direction de MM. Fichelle, Tison, Clergue, elle a fait chaque jour de nouveaux progrès. De nombreux musiciens viennent rejoindre l’équipe; de jeunes élèves s’inscrivent à des cours gratuits de solfège.

Bien entendu, la Lyre a beaucoup changé depuis, par son fonctionnement mais aussi par son contenu. La Lyre d’aujourd’hui n’est plus une fanfare mais une harmonie après une mise en sommeil d’une dizaine d’années dans les années 60-70. 

Ces dernières années la Lyre est présente lors des Virades de l’espoir à Sceaux, pour soutenir la lutte contre la Mucoviscidose, lors de son grand concert de Sainte-Cécile au Théâtre de l’Allegria du Plessis-Robinson. En partenariat avec le Rotary, la Lyre se produit pour soutenir des associations caritatives à Antony. Bien sûr, pour faire perdurer le devoir de mémoire, la Lyre est présente aux cérémonies de la ville du Plessis-Robinson, pour la libération de la ville à la fin de l’été, pour le 8 mai, le 18 juin, et le 11 novembre. L’orchestre aime aussi se mettre au vert, et prend parfois le temps de se faire connaitre en dehors des Hauts de Seine, dans la Sarthe, ou plus récemment dans l’Orne. Des rendez-vous tellement importants pour le public et les musiciens.

 

 

En 1986, Jean-Pierre Monteil, qui donnait des cours de musique au centre culturel du Plessis-Robinson et à l’école de l’harmonie châtillonnaise, fit renaître les harmonies de ces deux villes. La Lyre a petit à petit pris de l’ampleur. Elle a commencé à engager des professeurs pour donner des cours à ses musiciens et à acheter des instruments. Jusqu’au jour où, grâce au travail de Jean-Pierre Monteil, une école de musique, située dans les locaux d’un groupe scolaire, a été ouverte au Plessis-Robinson.

Puis en 1995, la Maison de la Musique et de la Danse du Plessis-Robinson (MMD) vit le jour. C’est là, aujourd’hui, que la Lyre s’est installée. Ainsi fonctionne-t-elle en étroite collaboration avec la MMD : les élèves de l’école entrent dans l’orchestre, les professeurs participent à nos concerts et les instruments de la Lyre servent aux enseignements de la pratique instrumentales de la MMD.

En 1994, Jean-Pierre Monteil a passé la direction de l’harmonie à Philippe Hervé.
Et depuis 2003 Philippe Hervé assure également la direction de la Maison de la Musique et de la Danse.